Aspects épidémiologiques et cliniques des pathologies naso-sinusiennes en consultation dans une structure de santé de proximité de Bamako

Introduction : La pathologie naso-sinusienne occupe une place importante en ORL. Sa prise en charge passe par une étude de données de la circonscription concernée. Ce travail avait pour but d'établir le profil épidémiologique, et clinique des pathologies naso-sinusiennes. Matériels et méthode : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive menée en consultation sur une période de six mois allant de janvier 2018 à juin 2018 dans l'unité d'ORL-CCF du Centre de Santé de Référence de la Commune V de Bamako. Ont été inclus tout patient venu pour la première fois en consultation dans ladite unité pour pathologie naso-sinusienne. Résultats : Les pathologies naso-sinusiennes ont représenté 12,62% des consultations qui s'élevaient à 1656 patients. Nous avons recensé 60,3% de femmes et 39,7% d'hommes. La tranche d'âge 21-30 ans a constitué 25,8% des cas. L'âge moyen a été de 29 ans, avec des extrêmes de 11 jours et 80 ans. Les motifs de consultation ont été l'obstruction nasale (41,6%), l'épistaxis (19,2%), et les rhinorrhées 12,4%. Les rhinites ont représenté 59,8%, les sinusites 20,1%, les corps étrangers et les épistaxis chacun 7,6% des diagnostics. Un cas de tuberculose nasale a été observé. Conclusion : Les pathologies naso-sinusiennes sont dominées par la pathologie inflammatoire et infectieuse

Ostéites maxillaires au service de stomatologie de l'hôpital de Kati () (A propos de 33 cas)

Une étude rétrospective ayant pour but de déterminer la fréquence et la distribution des ostéites a été entreprise dans le service de stomatologie de l'Hôpital de Kati entre janvier 1981 et décembre 1986. L'échantillon a été choisi de façon accidentelle. Les malades étaient originaires du Mali, du Sénégal et de la Guinée. L'étude portait sur 33 patients âges de 1 à 55 ans dont 18 hommes et 15 femmes. Les interventions chirurgicales de séquestrectomie endo ou exo-buccale ont été pratiquées. Le maxillaire inférieur était le siège préféré avec 29/33 cas (87,9%) contre 4/33 cas (12,1%) pour le m a x i l l a i re supérieur. A l'hôpital de Kati, nous avons noté chez les cultivateurs moins de cas d'ostéites d'origine dentogène que chez les commerçants, éleveurs et m énagères (P=0,006). La distribution des ostéites des maxillaires a montré que les cultivateurs étaient davantage touchés par les ostéites post-traumatiques que celles d'origine dentogène (P=0,01). Toutefois, quelque soit l'origine des ostéites, leur fréquence ne variait pas de façon statistiquement significative selon le sexe des patients (P=1,009)

Tumeurs des glandes salivaires dans le service de stomatologie de l'hôpital de Kati (à propos de 60 cas)

Une étude portant sur les tumeurs des glandes salivaires a été réalisée dans le Service de Stomatologie de l'Hôpital de Kati de janvier 1981 à décembre 1990. Les patients étaient originaires du Mali et de la sous-région Ouest africaine ; leur sélection s'opérait de façon accidentelle. L'échantillon était composé de 60 malades dont 31 femmes et 29 hommes. Les tumeurs des glandes salivaires représentaient 60/513 cas soit 12,71% des consultations. La parotide était la région la plus touchée quel que soit le sexe 39/60 cas (65%). Les résultats des réponses biopsiques ont montré que la tumeur mixte dominait dans les deux sexes avec 15/33 cas (45,45%), tandis que le carcinome était plus fréquent chez les hommes 8/33 cas (24,24%) contre 3/33 cas soit 9,10% pour les femmes